Revenue sur la scène mythique de Carthage après 27 ans, la reine du chant khaliji a offert une soirée d’exception, mêlant nostalgie, élégance et émotion.
Dès son entrée, Ahlam a captivé le public par sa présence charismatique et sa voix puissante, tissant un lien intime avec les spectateurs. Entre les mélodies envoûtantes de « Tedri Lesh Azaal Aalik », « Mouthir », « Hebni Aw Heb Gheri », « Ma Tesaal » et l’incontournable « Ghanili Shway Shway », elle a su alterner entre ses classiques et des moments d’échange vibrant avec son audience. Les applaudissements, les cris de joie et les « zagharid » ont rythmé la soirée, particulièrement lorsque Ahlam a interprété « El Megyes », un extrait tunisien qui a fait vibrer le public en hommage à la culture locale.
Fidèle à sa promesse, Ahlam a surpris son public en distribuant des bracelets lumineux qui ont illuminé l’amphithéâtre au rythme de la musique, créant une atmosphère magique.
Avec une maîtrise parfaite, elle a incarné son rôle d’ambassadrice du chant khaliji, déclarant avec émotion : « Lorsque les débuts se déclenchent à Carthage, la fin ne peut être que grandiose. » Dans un élan de gratitude, l’artiste a tenu à saluer les efforts de l’équipe du festival, remerciant chaleureusement la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, l’équipe médiatique, les journalistes, ainsi que le maestro Walid Al Fayed et sa troupe musicale pour leur contribution à la réussite de cette soirée.
Avec une élégance naturelle et une humilité touchante, Ahlam a offert une clôture digne de la grandeur de Carthage, unissant l’authenticité du chant khaliji à l’universalité de l’émotion artistique. Cette soirée restera gravée dans les mémoires comme un moment de communion unique entre une artiste d’exception et son public.
