Son spectacle, intitulé Sur la route enchantée, organisé avec le soutien du Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, a réuni un public de tous âges dans l’amphithéâtre emblématique de Carthage.
La ministre Asma Jebri et la ministre des Affaires culturelles Amina Srarfi ont honoré l’événement de leur présence, ajoutant une touche officielle à cette célébration de l’imaginaire.
Un voyage féerique dans l’univers de Chantal Goya
Icône des spectacles pour enfants depuis près de cinq décennies, Chantal Goya a une fois encore prouvé sa capacité à captiver les générations. Vêtue de sa célèbre robe rose, elle a entraîné le public sur la route enchantée de la forêt de Brocéliande, un monde où les jouets géants prennent vie grâce à des danseurs talentueux.
La comédie musicale, riche en couleurs et en rires, a débuté avec Jeannot lapin, un personnage attachant qui, dans une quête amusante de justice, triomphe du chasseur dans une chorégraphie de claquettes signée Jean Dujardin. Maître Renard, violoniste rusé, et Lou Lou, en quête de rédemption, ont ensuite rejoint la scène, enrichissant cet univers fantastique.
L’amphithéâtre s’est transformé en une immense salle de classe lorsque Chantal Goya a invité le public à chanter l’alphabet. « La plus jolie classe du monde est ici en Tunisie ! » a-t-elle lancé avec enthousiasme, renforçant son lien avec un public conquis.
Le spectacle s’est poursuivi avec l’apparition de sorciers et des fantômes du château, interprétés par des danseurs déguisés en spectres, avant une course effrénée vers le palais du Chat Botté. Bécassine, Pinocchio et d’autres figures familières ont rejoint la fête, dansant sur des chansons dédiées, entourés de clowns, de saltimbanques et de fées aux costumes éclatants.
Une connexion unique avec le public
Tout au long de la soirée, Chantal Goya a maintenu une interaction chaleureuse avec son audience. « J’ai connu vos parents quand ils étaient petits », a-t-elle confié aux enfants émerveillés, tandis qu’elle partageait des anecdotes personnelles, comme son premier rôle en remplacement de Brigitte Bardot ou sa collaboration avec son mari Jean-Jacques Debout, compositeur de son titre emblématique Adieu les jolis foulards. Reprise avec émotion, cette chanson a résonné dans les cœurs, unissant petits et grands dans une nostalgie partagée.
Les enfants, fascinés par les marionnettes et les mélodies entraînantes, ont chanté en chœur, tandis que les parents retrouvaient avec bonheur les refrains et décors de leur jeunesse. Fidèle à son style candide, Chantal Goya a offert une parenthèse enchantée, loin des écrans et du quotidien, où l’on prend le temps de rêver et de rire.
